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MUE URBAINE - PARIS 18 - EUROPAN 12

Programme / Typologie : Logements collectifs, activités et équipement – Aménagements urbains
Commanditaire : Mairie de Paris

Organisateur : Europan

Type de commande : Concours ouvert à la possible Maitrise d’œuvre
Partenaires : M. Kaisheng LIU Ingénieur et Mme FeiFei Shi architecte paysagiste

Type de mission : Étude
Situation / Lieu : Paris (75018)
Budget : N.C.
Surface : 47 000 m2 (SHAB) de logements – 125 074 m2 (SHAB) total
Date : 2013

Aménagement urbain et proposition d’architecture, dans le cadre du concours Europan 12. Concours perdu, mais selon les conclusions du jury ce projet a été à l’origine d’un vif débat.

Présentation

Le choix du site parisien tient à ses enjeux, ceux de la métropole du futur Paris avec le grand Paris.
Les problématiques liées aux sites qui nous ont marqués sont : celle du logement, qui manque grandement à Paris, et celle de la redynamisation d’un quartier où le nombre d’habitants aux chômages semble assez important et enfin le rééquilibrage du Boulevard Ney en installant des équipements pouvant redonner au quartier une ambiance plus douce et pratique.

Notre équipe pluridisciplinaire à cherché à̀ définir une réponse juste qui n’est pas radicale, mais qui permet à la ville de se reconstituer et de se refabriquer sur elle-même telle une mue urbaine. L’objectif qui nous a tenus tout au long de notre travail a été celui de la possibilité de refaire un projet sur notre projet. Chaque bâtiment nouvellement construit pouvant intégrer un futur programme autre à celui proposé pour ce projet. Tous les programmes peuvent être remplacés par un autre, et en ce qui concerne le logement une densification est encore possible, notre projet n’étant qu’une étape dans l’évolution de ce quartier.

Nous avons aussi produit de nouvelles voies, parfois accessibles aux voitures mais plus ouvert aux piétons, permettant de recréer un quartier avec des dimensions franchissables où̀ l’on peut se promener.

 

Le programme central qui a tenu en haleine nos travaux est une promenade piétonne entre minéral et végétal, essentiel et efficace. Elle produirait la continuité de la rue de Clignancourt et connecterait la future université de Paris I vers la porte de Clignancourt à l’université située rue du mail Jean Cocteau. Cette promenade, en traversant les anciennes halles RATP réhabilitées en espaces de commerce, café, artisanat et activités divers, permettrait de mettre au centre ce nouveau quartier. En plus des espaces de circulation dédiés aux piétons, nous avons aussi fait très attention à̀ la place des Velib, Autolib et des transports en commun, bus métro RER et tramway, dans le site permettant de le connecter au reste de la métropole. Pour cela nous créons une nouvelle gare RER à̀ l’Ouest de la passerelle piétonne traversant les voies SNCF. De l’autre côté, à̀ l’Est de la passerelle piétonne passant au-dessus des voies SNCF, nous proposons de créer une tour de quatre-vingts mètres de haut permettant d’intégrer des espaces mixtes, logements et activités avec éventuellement un ou deux équipements. L’idée étant de créer un point de repère dans la ville et pour les voyageurs dans les trains se dirigeant vers Paris centre ou sortant de Paris. Le choix de ce lieu historiquement ancien et placé sur l’axe très historique entre la basilique Saint-Denis et le centre de Paris permet de redynamiser et d’attirer. De l’autre côté de cette promenade la rue du mail Jean Cocteau, qui est seulement et simplement aménagé pour produire parvis devant l’entrée du terrain de sport et devant l’université. En ce qui concerne le Boulevard Ney, nous lui redonnons un gabarit plus Haussmannien avec du commerce en rez-de-chaussée et de nombreux logements pour redonner de la vie à ce lieu. Nous prenons le parti de couvrir la petite ceinture car nous pensons que dans un avenir pas si lointain des trains de fret, voir un RER pourrait réutiliser ces voies. Le fait de couvrir nous permet de produire beaucoup de logements tout en redonnant un gabarit au Boulevard Ney et de faire face aux problématiques des nuisances sonores, mais aussi de reconstitueŕ la Nature existante en lieu et place de la petite ceinture entre nos logements.

 

La priorité à été mise sur la place du piéton, de l’être humain, de la famille, des habitants et des promeneurs dans le site, car la ville se visite et se découvre à̀ pied. Une autre priorité a été celle du logement en matière de mixité et de liens sociaux mais aussi de surface, et enfin celle de l’activité pour redonner à̀ ce site une vie et une dynamique économique. La question liée aux végétales dans la ville a été traitée avec une certaine précision. De nombreuses toitures végétalisées, mais aussi des coursives de circulations horizontales extérieures végétalisées sans oublier des balcons et terrasses de logement ou des espaces de pleines terres, on était proposé́, de sorte que chacun devrait pouvoir avoir la possibilité de posséder un petit potager ou un coin de nature à lui.

 

 

Enjeux

 

La ville est comme un animal qui se transmute à l’infini, elle évolue et se constitue strate après strate, époque après époque. Une mue urbaine c’est la ville qui grandit, qui change de peau pour une nouvelle qui elle aussi finira par être renouvelée. Nous en détruisons le contexte quand dans certaines mesures, à petites doses, en fonction de la qualité des édifices et des espaces existants. Avec ce projet nous refabriquons de la ville sur la ville, nous rééquilibrons les déséquilibres programmatiques et sociaux avec de la mixité et nous répondons aux attentes du site. La ville adaptable c’est la ville qui se voit refabriquer, qui se métamorphose d’une ville à l’autre, qui se redessine, recompose, se transfigure ou plutôt qui fait une transmutation, une somme de petits changements interne qui modifie l’ensemble.

 

La ville temporelle c’est la ville qui sait que Rome ne s’est pas faite en trois jours, que la ville est changeante dans la durée, qu’elle s’adapte et qu’elle se construit en différentes phases avec différentes possibilités, propositions. Les habitants comme les dirigeants fabriquent la ville, elle est une somme d’échange et de dialogue autour d’objectifs.

 

Notre projet se compose de différentes parties programmatiques et spatiales. Chacune de ces parties se mélange à l’ensemble du projet et du contexte urbain, pour faire de la mixité, tant programmatique que sociale.

 

 

Réponses

 

En premier lieu le programme de logement :

 

Nous avons tenté de produire une grande variabilité programmatique et spatiale avec, en ligne de mire, l’objectif de la mixité sociale. Nous produisons beaucoup de mètres carrés dédiés aux logements, au total, 47 036 mètres carrés de nouvelles surfaces de logements créées, hors les surfaces des trois tours existantes à côté de la caserne, car ce sont des logements existants que nous améliorons spatialement et thermiquement.

 

Chacune des typologies possède une qualité qui lui est propre, les logements peuvent être traversants, d’angle ou encore posséder une grande terrasse. Une attention particulière a été faite sur les problématiques d’orientation par rapport au Sud. L’objectif étant de produire des logements Basse Consommation (BBC) avec de hautes Performances Énergétiques. L’isolation thermique se fait par l’extérieur avec du chanvre par exemple. Les toitures possèdent des panneaux solaires photovoltaïques et thermiques bien orientés et en grand nombre avec de belles surfaces de sorte à alléger les dépenses énergétiques des habitants de ces logements.

 

En ce qui concerne les typologies elles varient du studio aux 5 pièces, de sorte à produire des logements tant pour des familles, des colocataires ou encore des étudiants seuls ou en couple. Les appartements possèdent de belles surfaces, souvent généreuses, car nous avons mis en avant le confort. Les chambres mesurent en moyenne 12 mètres carrés et les séjours varient de 18 à 27 mètres carrés. Le fait de proposer de grands logements pouvant être justifiéé par le fait, hors le confort produit, que les habitants, d’une façon générale, travaillent de plus en plus chez eux avec Internet et les nouvelles technologies de la communication et de l’information. Ces beaux espaces permettent l’installation de coins voire d’espaces dédiés au travail. Les habitants ne travaillant pas chez eux pourront bénéficier d’espace plus confortable.

 

Nous proposons aussi des espaces communs, avec des salles communes à plusieurs logements, avec une laverie collective et un atelier pour partager les gros outils, et de permettre la possible réparation d’appareils, de sorte à éviter l’obsolescence programmée et un monde de consommation sans limites. Cela pourrait aussi recréer des liens sociaux, surtout lorsque les habitants vivent et travaillent chez eux.

 

- Bâtiment A : Nous proposons une petite tour de logements, car le gabarit du Boulevard Ney nous le permet grandement et elle permet aussi de donner un point de repère sur le Boulevard. Cette tour de logements accueille différentes typologies qui vont du studio aux 5 pièces. Tous les logements possèdent une terrasse et pour 68 d’entre eux ils sont d’angles. La forme de la tour permet aussi de casser cette linéarité́ produite par le bacon filant des bâtiments B. La tour permet aussi de libérer la place devant l’ancienne caserne qui, selon nous, à une plastique forte qu’il faut absolument garder. Cette densité́ verticale nous permet de mettre du logement tout en gardant des terrains pour de futures interventions de densification urbaine, ou de végétalisation urbaine, de sorte mettre en valeur les qualités du site et son patrimoine.

 

- Bâtiment B : Nous proposons de petits blocs de 28 mètres de haut (en moyenne) du côté du Boulevard Ney et de 22 mètres de haut du côté de la rue Belliard. Cet ensemble de logements est mixté avec du commerce en rez-de-chaussée sur deux niveaux, donnant tant sur la rue Belliard que sur le Boulevard Ney.

 

Le plus important, c’est la couverture de la petite ceinture, qui possède peu d’attrait en ce lieu du fait de sa forme en tranché assez profonde et surtout de la très probable reconversion de ses voies en voies pour train de marchandises, fret, voir RER. En conséquence, il nous semble pertinent de couvrir. L’idée de couvrir est aussi de permettre de redonner au boulevard Ney un gabarit de boulevard Parisien, et de lui offrir de la vie sur ses abords. Le fait de créer des logements avec une façade de 28 mètres de haut sur quasiment tout son long permettra de produire un mur qui caserait les effets sonores des véhicules qui circuleront.

 

 

Le choix a été fait de ne remplir qu’à la moitié chaque parcelle possible, ce qui a permis de produire des terrasses filantes de bâtiment en bâtiment de sorte à offrir une terrasse complètement ouverte en partie centrale, entre chaque bâtiment. Le fait de ne pas construire permettra dans l’avenir de combler, éventuellement, ces fenêtres urbaines par d’autres bâtiments avec du programme de logements ou autres de sorte à produire de la mixité programmatique.

 

- Bâtiment C : Pour cette ancienne caserne sous-utilisée actuellement nous proposons de garder au mieux le bâtiment existant, surtout ses façades qui ont beaucoup de caractère. La force de la linéarité́ de cet édifice est assez rare pour être remarqué en pleine ville, voilà̀ pourquoi nous proposons de produire une extension avec des logements en duplex sur le toit et en arrière des façades existantes. L’idée serait de reconstituer des façades derrière les façades existantes de sorte à pouvoir les isoler thermiquement plus aisément et efficacement sans défigurer les anciennes façades.

 

Les beaux espaces intérieurs nous permettent aussi de créer sur deux niveaux du côté Ouest une école de près de 4500 mètres carrés avec 17 classes et du côté Est de garder l’association qui aide les personnes défavorisées et le sans domicile fixe.

En tout trente-deux logements seront créés. Ces logements pouvant, possiblement, être en partie dédiée aux instituteurs de l’école présente en dessous des logements.

 

- Bâtiment D : Sur le site actuel de la RATP nous proposons de détruire de nombreux bâtiments qui selon notre avis non pas de qualité particulière sauf celle de fracturer le site en deux parties et d’empêcher de les connecter. Nous proposons à place un ensemble de logements sous forme de petit bloc avec une hauteur moyenne de 4 niveaux allant d’une hauteur de 2 niveaux à 6 niveaux. Ces logements possèdent une particularité́ qui est celle de ne pas avoir de noyau de circulation en partie centrale de chaque bloc. Les circulations verticales se trouvant à l’extérieur de chaque bloc et desservant 3 blocs. Cette technique nous permet d’offrir un îlot plutôt ouvert avec des blocs bâtiments de logements d’assez petite taille mais surtout d’avoir un grand nombre de logements par circulations verticales avec une moyenne de 7 logements. Le fait d’avoir des coursives, qui pourrait ne pas être simplement empilé et posséderait chacune leur propre parcours. Chaque coursive pourrait se voir être végétalisé́ en partie.

 

- Bâtiment E : Un bâtiment linéaire proche du sol associé à une tour, pourrait se voir recevoir près de 5000 mètres carrés de logements en plus d’un autre programme comme de l’activité́ tertiaire, voire d’équipements.
Cette typologie n’a pas été dessinée.

 

- Bâtiment F : Les trois tours existantes, à côté de la caserne, se verraient recevoir de petites loggias de 3,5 mètres sur trois qui pourraient venir agrandir les logements et offrir une vue perpendiculaire à celle qu’ils ont déjà. Cette loggia serait recouverte de végétation et profiterait à l’étage au-dessus de l’endroit où̀ elles sont installées. Elles permettraient d’offrir une possibilité de variation typologique en agrandissant certains séjours ou certaines chambres.

 

Associé à ces loggias, des balcons filants pourraient être installés à 360 degrés des immeubles, de sorte à produire une nouvelle qualité aux logements existants tout en servant de brise-soleil pour limiter les apports solaires l’été et en profitant au maximum de ces apports l’hiver. L’ensemble de ces loggias et balcons pourraient posséder leurs propres structures et être suspendues en partie haute de chaque tour. L’idée étant simplement de rhabiller les trois tours, pour pouvoir traiter librement leurs façades et proposer, en plus des balcons et loggias, une isolation thermique par l’extérieur, associée à des baies vitrées en double ou triple vitrage avec allège ou toutes hauteurs.

 

Le fait de produire une façade épaisse participe à une bonne inertie thermique avec une possibilité de ventiler les façades voire de produire une double peau. La solution durable permettrait d’embellir ces tours et de meilleure qualité de confort à ses habitants et peut-être de pouvoir intervenir sans devoir vidé les immeubles de leurs habitants.

 

 

En deuxième lieu le programme d’activité (tertiaire) :

 

- Lieu G : De nombreux espaces dédiés aux commerces en partie basse des différends

 

Immeubles proposés.

 

- Lieu H : Nous proposons pour les anciennes halles de la RATP, qui possèdent une vraie qualité́ historique, de les rendre à la ville, pour profiter de ces beaux espaces. La qualité́ plastique de ces bâtiments avec leurs grands espaces aménageables se verrait recevoir de l’activité, du tertiaire, pour possiblement créer une pépinière d’entreprises par exemple. Cette pépinière d’entreprises serait connectée spatialement au futur quartier d’affaires de la porte de la Chapelle par notre nouvelle passerelle qui enjambe les voies ferrées. Des espaces plus haut sous plafond et plus vaste existent sous les verrières des halles, et à ces endroits des artisans ou ateliers d’artistes pourraient voir le jour. Au pourtour des halles des espaces de cafés, de restaurants ou encore de commerces offrirait une attractivité au site avec une ambiance proche de celle des puces.

 

- Lieu I : Nous proposons comme déjà précisé plus dans ce texte, principalement du programme d’activités dans le tour près de la porte de la Chapelle.

 

 

En troisième lieu, le programme d’équipement public :

 

- Lieu J : Une école sur deux niveaux dans la partie basse Ouest de l’ancienne caserne qui bénéficierait des grands espaces ouverts autour pour créer des espaces de récréation dédiée aux enfants. Le rez-de-chaussée se verrait recevoir le hall couvert et à l’étage 17 salles de classe.

 

- Lieu K : Un espace associatif dans la partie basse sur deux niveaux et à l’Est de l’ancienne caserne. Cette association existe déjà sur le site actuellement et nous proposons de la garder mais de rationaliser son espace. Car nous pensons cette association très utile à la ville.

 

- Lieu L : Le terrain de sport sur la ceinture verte, qui ne possède pas d’entrée digne de ce nom aujourd’hui. Nous proposons avec l’aménagement de la rue du mail Jean Cocteau de fabriquer un parvis et d’offrir un bâtiment d’accueil connecté aux gradins pour gérer les flux lorsqu’il y a beaucoup d’affluence. L’entrée actuelle serait gardée comme entrée secondaire ce qui permettrait de désenclaver en partie cette enceinte sportive.

 

- Lieu M : L’ancien gymnase, serait simplement remis aux normes et remis en état d’une façon générale car nous pensons que ce bâtiment possède un certain caractère.

 

Lieu N : Nous proposons en cet endroit une crèche de près de 1500 mètres carrés. Cette crèche est de grande taille et elle peut aider à faire face aux longues attentent des parents pour obtenir une place en crèches pour leurs enfants.

La position de la crèche est proche de celle de l’école et pourrait, possiblement, être associée à cette dernière.

 

- Lieu O : Nous proposons de densifier l’espace RATP, par conséquent nous avons cherché à retrouver la surface perdue par la RATP dans ce plus petit espace. Nous pensons que les anciennes halles ne répondent très certainement plus aux besoins de la RATP actuellement, nous pensons donc qu’un bâtiment nouveau, avec toutes les nouvelles normes associées à de nouvelles technologies répondrait mieux aux attentent de la RATP et aux défis d’avenir des transports en commun. La RATP étant sur ce site historiquement depuis longtemps, nous préférons la garder en ce lieu, elle participe du caractère et de la personnalité́ du quartier, par conséquent il serait dommage de la délocaliser au fin fond du grand Paris.

 

- Lieu P : Il semble qu’il existe une maison de retraite en ce lieu, nous proposons donc de l’agrandir et de la garder.

 

- Lieu Q : Comme indiqué plus haut dans ce texte, nous pensons qu’il serait possible de proposer un équipement lié à la tour au programme mixte. Peut-être serait-ce un programme de piscine publique, sachant quand même, que non loin de là, en lieu et place du bâtiment de l’architecte Henri Sauvage, nous avons déjà un programme mixte de logement associé à une piscine publique encore en activité.

 

- Lieu R : La mosquée, avec près de quatre mille personnes qui viennent prier les vendredis. L’idée étant de laisser la mosquée à cet endroit, mais de l’agrandir en lui offrant l’ensemble du bâtiment qui longe la rue du mail Jean Cocteau. Pour améliorer le lieu nous proposons de modifieŕ l’entrée du bâtiment et d’offrir une entrée rue du mail Jean Cocteau. Cette entrée se trouve connectée à la promenade verte, mais aussi permet d’offrir une séquence spatiale d’entrée avec une porte qui désigné de telle sorte qu’elle montre la présence de la mosquée en ce lieu. L’entrée actuelle arrière serait gardée comme accès pompier et sortie de secours, mais aussi pour les services. La cour pourrait être un lieu d’extension de l’espace intérieur vers l’extérieur et pour faire aux fortes affluences. Resterait à définir l’origine du financement des travaux d’aménagement d’embellissement et de mise aux normes, mais cela pourrait être dû à̀ des dons.

 

 

En quatrième et dernier lieu, les voies de circulation et les transports :

 

La promenade qui connecte tous les programmes, promenade piétonne avec beau- coup de minéralité au sol mais avec de nombreux arbres. Cette promenade ombragée se verrait accueillir en certain lieu des espaces de verdure ponctuelle et de détente. Les commerces, cafés et restaurants aux abords de cette promenade pourraient participer à donner à cette promenade, une ambiance proche de celle des puces, offrant une possible balade dans la ville loin des voitures et des bruits de la circulation automobile.

 

Cette promenade passe cette promenade connecte la future université de Paris I et celle, située rue du mail Jean Cocteau, offrant entre les deux un grand nombre de possibilités pour les étudiants de se détendre et déjeuner, par une passerelle plantée qui enjambe les voies SNCF et permet de connecter le futur quartier d'affaires de la porte la Chapelle à la pépinière d'entreprises située dans les anciennes halles RATP.

 

Elle est comme un parc ou un jardin linéaire, une promenade ou une place publique qui s'étirerait de façon linéaire de sorte à̀ connecter tous les programmes autour d’elle. La place publique est l’espace pour tous dans la ville, elle fabrique la ville, le vivre ensemble.

 

En plus des deux nouvelles stations de tramways qui sont prévus sur le Boulevard Ney, nous proposons au moins deux, voire trois nouvelles stations de Velib avec au moins deux stations Autolib, pour permettre aux habitants du quartier de sortir du site écologiquement ou de se balader le long de la promenade verte.

 

Une station RER est créée du côté Ouest de la passerelle qui enjambe les voies SNCF. Cette station se trouvera au milieu de la future zone d’activité́. Si une proposition d’agrandissement de la passerelle proposée était faite, on pourrait imaginer une ville qui s’adapte et évolue en se développant aux dessus des voies SNCF en connectant ces deux futurs quartiers d'affaires.

 

Des nouvelles voies sont proposées sur l’ensemble du site, des voies qui permettraient de désenclaver le quartier en cassant les immenses ilots. Ces nouvelles connexions se- raient en bonne partie piétonne et permettraient de connecter les différentes parties du quartier et de joindre les différents programmes.

 

La rue du Mail Jean Cocteau est aménagée avec un aplanissement des trottoirs pour le confort des piétons, mais aussi en dilatant la largeur de ces mêmes trottoirs de sorte à créer des espaces où des activités ponctuelles qui pourraient s'y installer. Désormais cette rue donne accès, au lycée, à l'université, au stade et à l'ensemble sportif, mais aussi à la nouvelle entrée de la Mosquée qui est gardée dans ce lieu.

 

L’ensemble des opérations pourrait être réalisé quand partie ou par phase étalée dans le temps pour en atténuer le coût. Notre travail s’est focalisé sur le fait de pouvoir faire évoluer, et laisser s’adapter, la ville après notre proposition, car la ville n’est pas l’affaire d’un mais de plusieurs sur de longues périodes. La ville qui est strate, pourrait recevoir uniquement certaines parties de notre travail car nous avons tout fait pour lié tout en autonomisant la plupart des programmes.

 

Merci à tous ceux qui ont eu le courage d’arrivée à la fin d’une telle lecture purement descriptive.

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